Apéro géant : NKM contre l’interdiction

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La secrétaire d'Etat a appelé à la "responsabilité" des organisateurs et au "dialogue".

Nathalie Kosciusko-Morizet s’est prononcée contre "l'interdiction systématique" des apéros géants organisés spontanément sur Facebook, vendredi sur Europe 1. La secrétaire d'Etat à la prospective et au développement de l'économie numérique a également prôné la mise en place "d’espaces de dialogue entre les organisateurs et les préfets".

Au lendemain de la mort à Nantes d’un jeune homme en marge d’un apéro géant organisé sur Facebook, NKM a rappelé que "dans ces grands mouvements, il y a beaucoup de convivialité, il y a aussi beaucoup d’alcool, avec beaucoup de monde dans un espace qui n’est pas prévu pour ça". Et d'insister : "ca peut donner de vraies catastrophes".

"La logique des problèmes de sécurité"

NKM a donc défendu l’instauration d’un dialogue entre organisateurs et préfectures pour améliorer la sécurité de tels rassemblements : "Je veux que les organisateurs se rendent compte que ce n’est pas pour les embêter, qu’il y a pas les gentils organisateurs contre les méchants préfets, qu’il y a aussi des problèmes de sécurité".

"Ce qu’on appelle l’ordre public, c’est pas une saloperie pour embêter les gens, c’est pour protéger", a ajouté la secrétaire d'Etat, avant de plaider pour l'instauration "d’espaces de dialogue entre les organisateurs et les préfets".

En cas d’accident, la responsabilité "peut être attribuée aux organisateurs et on est jamais anonyme, tout le monde doit en être bien conscient, y compris sur internet", a-telle rappelé.

L'exemple des raves-party

"Je pense qu’il peut y avoir un peu le même genre de politique que ce qu’on a eu vis-à-vis des raves-party dans les années 90 (…) et d’ailleurs cela procède un peu du même mouvement", a ajouté la secrétaire d'Etat. "Les raves-party n’ont pas été complètement interdites", a rappelé NKM, mais "les organisateurs ont accepté de rentrer dans les cadres de réflexion qui étaient ceux des préfectures, d’entrer dans la logique des problèmes de sécurité".

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