Antiterrorisme : onze interpellations

© MAX PPP
  • Copié
Frédéric Frangeul avec agences , modifié à
Le président François Hollande a affirmé "la détermination entière de l'Etat à protéger les Français".

Un homme a été mortellement blessé samedi matin à Strasbourg lors de son interpellation, dans le cadre d'une opération antiterroriste menée dans plusieurs villes de France samedi, qui a conduit à dix interpellations. Une onzième personne a été interpellée samedi après-midi à Cannes.

>> Lire aussi : Le suspect "tué en martyr"

Le président François Hollande a affirme "la détermination entière de l'Etat à protéger les Français contre toutes formes de menaces terroristes", dans un communiqué de l'Elysée. Le chef de l'Etat a "salué l'action de la police et demandé au ministre de l'Intérieur", Manuel Valls, qu'il a reçu à l'Elysée, "de prendre toutes les mesures de vigilance nécessaires".

Trois policiers légèrement blessés

Lors de l'opération de Strasbourg, trois policiers ont été légèrement blessés. Selon les premiers éléments de l'enquête, quand ils sont entrés dans son domicile, l'homme a tiré sur les policiers qui ont riposté et l'ont touché mortellement.

Un policier de l'antigang de Strasbourg a notamment reçu une balle au niveau de la tête et une autre au niveau du coeur, mais elles ont été arrêtées par son gilet pare-balles et son casque de protection, a précisé la source proche de l'enquête.

Cette intervention, dans le quartier strasbourgeois de l'Esplanade, s'inscrivait dans une série d'opérations menées simultanément dans l'est de la France, en région parisienne et sur la Côte d'Azur, sous la houlette de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI) et de la sous-direction anti-terroriste (SDAT) de la police judiciaire.

Des interpellations dans toute la France

Les policiers ont effectué au total 7 interpellations, dont l'épouse de l'homme tué à Strasbourg et un individu armé mais qui n'a pas opposé de résistance à Torcy, en Seine-et-Marne, dans la région parisienne. Au moins une personne, qui n'était pas armée, a aussi été arrêtée à Cannes, dans les Alpes-Maritimes.

Ces opération est menée dans le cadre de l'enquête sur le jet le 19 septembre d'"un engin explosif de faible puissance" dans une épicerie casher de Sarcelles dans le Val d'Oise, a fait savoir une source policière. Cette attaque avait légèrement blessé une personne et suscité une vive émotion dans la communauté juive de cette commune populaire d'Ile-de-France.