Anticancéreux : le labo Genopharm se défend

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avec AFP

Le laboratoire français Genopharm, accusé par le groupe allemand Riemser d'avoir sciemment commercialisé des lots périmés d'un traitement anticancéreux, a appelé vendredi à "la plus grande prudence" face à une "attaque" émanant selon lui d'un concurrent. "Les accusations lancées par la société Riemser doivent appeler à la plus grande prudence s'agissant d'une attaque d'une société qui est passée d'une qualité de fabricant-sous-traitant à celle de distributeur-concurrent", écrit le laboratoire français dans un communiqué transmis par son avocate, Me Joëlle Benayoun-Orliange.

"A ce jour, aucun risque d'atteinte à la santé publique comme d'ailleurs d'une efficacité moindre du Thiotepa ne sont avérés", poursuit-il. Riemser, qui fabrique ce traitement appelé Thiotepa, avait annoncé jeudi le dépôt d'une plainte à Paris pour "faux et usage de faux, tromperie et falsification" contre Genopharm. Il accuse le laboratoire français d'avoir produit un faux certificat de conformité à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) qui l'interrogeait sur la commercialisation de flacons de Thiotepa sous-dosés en principe actif. Riemser justifie de son côté ce sous-dosage par le fait que les lots sont périmés.