Algues vertes : l'Etat plus durement condamné

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La cour administrative d'appel de Nantes a augmenté mardi les amendes infligées à l'Etat pour la prolifération des algues en Bretagne.

C'est un nouveau camouflet pour l'Etat dans le dossier des marées vertes. La cour administrative d'appel de Nantes a alourdi, mardi, les amendes le concernant pour la prolifération des algues vertes en Bretagne.

La cour a attribué 15.000 euros à l'association "Eaux et Rivières de Bretagne" contre 2.000 euros en première instance. Les sommes à verser aux associations "Halte aux marées vertes et "Sauvegarde du Tregor" ont été portées à 3.000 euros chacune contre un euro précédemment. L'association "De la source à la mer" bénéficiera elle aussi d'une somme de 3.000 euros.

Le 3 novembre dernier, l'Etat avait renoncé au dernier moment à faire appel de sa condamnation. Mais sa décision avait été estimée trop tardive pour empêcher la cour administrative d'appel de Nantes de tenir l'audience prévue dans cette affaire.

Une mission interministérielle sur la prolifération des algues vertes devra remettre ses conclusions au premier ministre François Fillon en décembre.

En septembre 2009, 300 plaintes ont été déposées contre le préfet des Côtes-d'Armor pour mise en danger de la vie d'autrui du fait des algues vertes. L'ensemble des plaintes a été centralisé au pôle santé publique du parquet de Paris.