Airparif : "les transports : 40% de la pollution de l’air"

© Reuters
  • Copié
Alexis Toulon , modifié à
EXPLICATION - Le président de l'association de surveillance de la qualité de l’air assure que la limitation de la circulation est essentielle.

Argument contre argument. Seules les voitures dont la plaque d’immatriculation se terminent par un numéro impair, puisque nous sommes le 17 mars, sont autorisées à circuler lundi à Paris et en petite couronne. Une mesure polémique car elle pénalise beaucoup de travailleurs en Ile-de-France et que les défenseurs de l’automobile estiment qu’il y a d’autres sources de pollution bien plus importantes. Jean-Felix Bernard, président d’Airparif, de l'association de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France, leur a répondu au micro d’Europe 1 lundi matin : en période de pic de pollution, jouer sur le transport est indispensable.

Les 40%. "Ce qui compte c’est l’air qu’on respire, 'les concentrations' et à l’intérieur des agglomérations, c’est la circulation et les transports qui sont la première source de pollution, environ pour 40%. Il est évident que tout ce qui peut éviter, les déplacements des véhicules non essentiels, est bien. Comme le contournement des poids-lourds des agglomérations ou la circulation alternée". Le président de l’association balaie au passage d’un revers de main les arguments de ceux qui insistent sur l’importance de la pollution domestique et industrielle.

sur le même sujet, sujet,

ZOOM - Circulation alternée : le mode d'emploi

L'INFO - La circulation sera alternée à Paris lundi

RESPIREZ (UN PEU) - Pollution en IDF : en fait, ce n'était pas mieux avant

VIDÉO - Alertes à la pollution: sommes nous trop alarmistes?

ZOOM - Pollution de l’air : ce qu’il faut savoir