Agnès : "jamais" de risque pris (juge Bobigny)

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avec AFP

Le président du tribunal pour enfants de Bobigny, Jean-Pierre Rosenczveig, a déclaré dimanche à l'AFP qu'"un juge ne prend jamais de risque" et que celui qui avait eu à se prononcer précédemment sur le meurtrier présumé d'Agnès "était convaincu qu'il n'y avait pas de danger".

Selon le directeur du collège-lycée du Chambon-sur-Lignon en Haute-Loire, où était scolarisée Agnès, cette collégienne de 13 ans qu'un lycéen du même établissement a avoué avoir tuée et violée, l'établissement n'avait pas été informé du casier de violeur de l'adolescent.

Dans cette affaire "extrêmement grave", "on a un juge qui, avec la caution du parquet, des psychiatres, des éducateurs, prend une décision, dans le cadre du contrôle judiciaire, qui est de bon sens, avec la décision de le faire partir de Nîmes - pour ne pas qu'il rencontre sa précédente victime - et l'obligation de l'internat", a expliqué M. Rosenczveig.