Manuel Valls a exprimé lundi soir sur Europe 1 son "effroi" et son "émotion face à la barbarie de ce crime" commis sur Agnès, la jeune fille violée, tuée puis brûlée vendredi au Chambon-sur-Lignon par un camarade du collège-lycée cévenol.
"Est-ce que ce crime aurait pu être évité ? C'est la seule question à poser", a estimé le porte-parole de François Hollande. "Il faut une enquête pour savoir ce qui a dysfonctionné dans la justice et dans l'éducation", a ajouté le chargé de communication du candidat socialiste.
Concernant le débat sur l'inscription d'un récidiviste dans un internat de collège-lycée, Manuel Valls a "refusé de polémiquer". "Il existe déjà de nombreuses lois concernant la récidive", a seulement souligné politiquement le député-maire d'Evry, avant de faire une proposition : "il faut au moins un centre éducatif fermé par département. Il y a un besoin incontestable de moyens" a conclu Manuel Valls qui souhaite "une réponse adaptée pour chaque situation".