La justice se penche mercredi sur la tentative de la dernière chance des parents du petit Grégory Villemin, assassiné en octobre 1984, pour résoudre cette énigme: ils demandent de nouvelles analyses ADN après l'échec d'une première série d'examens en mai dernier. La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Dijon, chargée de l'enquête sur l'assassinat du petit Grégory, retrouvé noyé, pieds et poings liés dans la Vologne (Vosges) le 16 octobre 1984, doit ainsi se prononcer sur la demande de "nouvelles investigations techniques" déposée en juin par Thierry Moser, l'avocat de Jean-Marie et Christine Villemin. Il s'agit notamment de réaliser l'analyse ADN d'un cheveu retrouvé sur le pantalon de l'enfant et d'une recherche complémentaire d'ADN "au coeur" des cordelettes qui avaient servi à entraver le garçonnet de 4 ans. La justice pourrait cependant mettre sa décision en délibéré à la rentrée de septembre.