Affaire DSK : "Séduction ne veut pas dire viol"

Michel Taubmann, auteur d'un livre sur DSK, défend l'ancien directeur du FMI.
Michel Taubmann, auteur d'un livre sur DSK, défend l'ancien directeur du FMI. © REUTERS
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MLC et Sophie Delpont , modifié à
REACTION - Michel Taubmann, auteur d'un livre sur DSK, défend l'ancien directeur du FMI.

Dominique Strauss-Kahn s'est expliqué devant les enquêteurs dans l'affaire Tristane Banon. Alors que le jeune femme l'accuse d'avoir tenté de la violer, l'ancien directeur du FMI aurait assuré, selon les informations de L'Express, n'avoir voulu que l'embrasser, pensant qu'elle était consentante. Pour Michel Taubmann, auteur du Roman vrai de Dominique Strauss-Kahn, ces déclarations ne sont pas en contradiction avec ce que DSK a déjà dit.

"Dominique Strauss-Kahn a démenti fermement toute tentative de viol à l'encontre de Tristane Banon. En revanche, il n'a pas démenti fermement toute tentative de séduction et toute tentative de l'embrasser", explique ainsi le journaliste sur Europe 1.

"Vouloir embrasser une femme n'est pas un délit" :

Et Michel Taubman d'ajouter que DSK n'avait pas à s'expliquer ni à démentir quoi que ce soit, "tout simplement parce qu'en France vouloir embrasser une femme n'est pas un délit, ni un crime". "Séduction ne veut pas dire viol", insiste le journaliste.