Aéroports: deux médiateurs pour sortir de la grève

L'un des deux médiateurs a commencé sa mission dès lundi soir
L'un des deux médiateurs a commencé sa mission dès lundi soir © Maxppp
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avec AFP , modifié à
Cette nomination intervient alors que de nouveaux aéroports doivent débrayer mardi.

Le gouvernement tente de trouver une sortie de crise. La ministre de l'Ecologie et des Transports, Nathalie Kosciusko-Morizet, a annoncé lundi soir la nomination de deux médiateurs pour tenter de mettre fin à la grève des agents de sûreté qui perturbe depuis quatre jours le trafic dans plusieurs aéroports.

Les deux médiateurs, issus du ministère du Travail, "vont commencer à travailler dès ce soir (lundi), l'un à Roissy, l'autre à Lyon, (...) afin d'inciter à la négociation les directions (des aéroports) et les représentants syndicaux", a expliqué la ministre.

"Ne pas laisser les Français pris en otage"

Mais le gouvernement ne compte pas en rester là. "Plusieurs solutions" seraient actuellement à l'étude pour tenter de mettre un terme au conflit.

"Nous réévaluerons à la suite de ces nominations la situation mardi à la mi-journée. Si la situation ne s'améliore pas, nous aurons recours à une solution appropriée", a mis en garde Nathalie Kosciusko-Morizet, ajoutant qu'il n'était "pas question de laisser les Français pris en otage par ce conflit à l'occasion des vacances de Noël".

La décision du gouvernement intervient alors que le mouvement de grève d'agents de sûreté devrait s'étendre mardi aux aéroports de Nice, Bâle-Mulhouse et Rennes.

Les agents de sûreté, qui contrôlent bagages et passagers avant l'embarquement, exigent des négociations au niveau de la branche pour une revalorisation des salaires et des conditions de travail.