Aérien : aucune avancée lors de la réunion

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avec AFP , modifié à

Les syndicats du transport aérien n'ont pas exclu vendredi une nouvelle grève dans ce secteur à l'issue d'une rencontre avec le ministre des Transports, Thierry Mariani, sur le projet d'encadrer le droit de grève qui n'a abouti à aucune avancée. Chacune des parties s'est montrée inflexible sur l'un des points phare de la proposition de loi du député UMP Eric Diard qui prévoit l'obligation, sous peine de sanction, de se déclarer gréviste 48 heures à l'avance, selon les participants.

Le gouvernement ne procédant qu'à des "changements de virgules" sans vouloir amender le texte, la grève de quatre jours, suivie essentiellement par des pilotes entre lundi et jeudi, pourrait donc reprendre, a déclaré Yves Deshayes, président du SNPL national (principal syndicat de pilotes). Yves Deshayes a indiqué que l'intersyndicale allait se réunir pour décider de la suite à donner au mouvement, sans évoquer de date.

De son côté, Thierry Mariani a réaffirmé à la presse, à l'issue de la réunion d'environ une heure, que le gouvernement apportait un "soutien total" au préavis individuel, "seule mesure apte à garantir aux passagers un minimum d'informations". Pour lui, cette loi est "nécessaire" et ne "compromet absolument pas le droit de grève". Le ministre a toutefois indiqué que le gouvernement était "ouvert" à toute discussion concernant les sanctions prévues contre les salariés qui ne se déclareraient pas grévistes deux jours à l'avance.