AZF : la piste chimique étudiée

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avec AFP

Le procès en appel de l'explosion de l'usine AZF a repris mardi après les fêtes avec l'examen de la piste de l'accident chimique, soutenue par l'accusation et totalement exclue par la défense de Grande Paroisse (groupe Total) et de l'ex-directeur de l'usine. Les batailles d'experts scientifiques ont repris mardi et devraient culminer dans les prochains jours, à mi-parcours d'un procès marathon de quatre mois, ouvert le 3 novembre pour expliquer enfin la cause de la catastrophe qui a fait 31 morts le 21 septembre 2001.

L'instruction a retenu la piste d'un accident chimique dû à des négligences de Grande Paroisse, propriétaire de l'usine, et du directeur Serge Biechlin. Poursuivis pour homicides involontaires, ils ont été relaxés en première instance en l'absence de preuve matérielle.