AF 447 : une famille se constitue partie civile

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Rédaction Europe1.fr , modifié à

"Toute la vérité n'est pas dite" estime notamment la famille de l'une des victimes du drame de l'Airbus Rio-Paris d'Air France.

Une famille de région parisienne, qui a perdu un fils de 38 ans dans la disparition de l'Airbus A-330 qui assurait la liaison Rio-Paris, va se constituer partie civile auprès du juge d'instruction en charge de l'enquête sur l'accident, a annoncé jeudi leur avocate, interrogée par Europe 1.

Deux reproches différents apparaissent dans les reproches de cette famille. Evoquant un "filtre dans l'information", Sophie Bottai affirme que "toute la vérité n'est pas dite" à la famille de cette victime. "Pourquoi le déclenchement de l'alerte a été donné à 6 heures du matin [alors] que le contrôle aérien brésilien a perdu de vue l'avion vers 2 heures du matin ?" interroge notamment l'avocate, qui juge cet élément "insensé".

Autre reproche formulé par la famille : le manque de communication dont ils s'estiment victimes. "Il n'y a eu aucun accompagnement des services aéroportuaires [ou] de la compagnie aérienne", accuse l'avocate. "Ils n'ont pas eu un seul coup de téléphone pour savoir comment ils allaient", affirme-t-elle.