A quoi ressemblera "l’après Di-Antalvic" ?

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Rédaction Europe1.fr , modifié à
Les autorités françaises préparent le retrait progressif du marché du médicament anti-douleur.

Ils sont huit millions à consommer régulièrement du Di-Antalvic en France, et devront, d’ici un an, apprendre à vivre sans leur médicament. Champions d’Europe de la consommation de ce médicament, ils seront encadrés pour cette démarche par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).

Première initiative de l’organisme : la désignation d’un groupe d'experts, chargés d'émettre de nouvelles recommandations pour le traitement de la douleur.

Face à la douleur, on propose des médicaments dits "de palier 1" (antalgiques non morphiniques, comme le paracétamol, l'aspirine ou l'ibuprofène) ou "de palier 2" (antalgiques opiacés mineurs, comme le dextropropoxyphène, le tramadol ou la codéine).

"La perspective d'un transfert du Di-Antalvic à un produit [comme le tramadol] doit faire l'objet d'une très grande attention", prévient Jean Marimbert, directeur général de l'Afssaps.

La France suivra peut-être le modèle de la Grande-Bretagne : 10.000 patients, ayant des résistances ou des intolérances aux autres antalgiques, y ont été autorisés à acheter ce médicament, en dépit de l'interdiction prévalant depuis plusieurs années dans ce pays.