Bretagne : 9.320 personnes verbalisées après une rave party

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9.320 personnes ont dû s'acquitter d'une amende de 135 euros pour "participation à un rassemblement interdit" (Illustration). © LOIC VENANCE / AFP
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avec AFP
Plus de 9.000 personnes ont été verbalisées pour leur participation à une rave party interdite sur le site de l'aéroport de Quimper le week-end dernier, ont annoncé le parquet et la préfecture du Finistère mercredi. Les gendarmes ont aussi saisi près de 340m3 de système son ainsi que des produits stupéfiants. 

Au total, 9.320 personnes ont dû s'acquitter d'une amende de 135 euros pour "participation à un rassemblement interdit" sur le site de l'aéroport de Quimper, selon un communiqué de presse. Les forces de l'ordre ont également relevé 3.320 infractions pour "stationnement dangereux sur un aérodrome et aux abords du site", également passibles d'une amende de 135 euros assortie du retrait de trois points du permis de conduire. 

Seuls une poignée de "teufeurs" ont donc échappé aux verbalisations, les autorités estimant que plus de 9.500 personnes ont participé à cette rave sur la plateforme aéroportuaire de Pluguffan, près de Quimper, dont l'activité commerciale est interrompue depuis novembre. Les gendarmes ont également saisi environ 340 m3 de "sound systems" (murs de son, tables de mixage, platines, dispositifs lumineux, lasers, synthétiseurs), soit la "majorité" de ceux ayant servi pendant la rave, qui disposait d'une douzaine de scènes réparties sur le tarmac et la pelouse de l'aéroport. Des produits stupéfiants et du numéraire ont également été saisis. 

130.000 euros de dégâts 

Enfin, 68 personnes ont été "auditionnées pour organisation, ou complicité d'organisation, d'un rassemblement illégal", selon la même source, qui ne précise pas le nombre de personnes poursuivies. Le montant des dégâts commis durant le rassemblement musical a été évalué à 130.000 euros, selon le communiqué qui évoque "de nombreuses dégradations sur les infrastructures", l'enceinte de l'aéroport "forcée en de nombreux endroits" et "des matériels de sécurité endommagés" comme l'éclairage des pistes et des stations météo. La région Bretagne, la chambre de commerce et d'industrie locale et Météo France ont l'intention de déposer plainte, d'après la même source.