3e et 2nd propices au décrochage scolaire

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avec AFP

Les classes de troisième et de seconde constituent une période charnière propice au décrochage scolaire, selon une enquête Trajectoires/Afev publiée mercredi à l'occasion de la 5ème journée de refus de l'échec scolaire. Ces classes correspondent à la fin de la scolarité obligatoire pour une partie des élèves qui ont déjà seize ans ou s'en approchent, selon cette enquête, réalisée en mai et en juin 2012 auprès de 186 jeunes interrogés par questionnaire au sein de structures comme les micro-lycées et les missions locales.

Ces jeunes, qui avaient déjà initié un processus de "raccrochage", ne sont pas représentatifs de l'ensemble des décrocheurs, difficiles à approcher hors structures. Parmi eux, 32% ont commencé à ne plus aller en cours régulièrement en seconde et 17% en troisième. La seconde est la première étape après l'orientation. C'est aussi le début du lycée, marqué par une plus forte exigence.

L'enquête note qu'avant de décrocher certains de ces jeunes étaient physiquement présents en classe sans "accrocher aux apprentissages". Au moment de la rupture avec le système scolaire, 36% étaient angoissés, 29% plutôt soulagés et 28% estimaient que ça ne changeait pas grand-chose. L'enquête pointe un engrenage: faible motivation pour l'école, découragement lié aux mauvais résultats, manque de confiance en soi... Par ailleurs, 37% citent un problème personnel.La moitié des jeunes disent qu'il leur a manqué à l'école quelqu'un qui les motive et leur donne confiance.