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Ariane Lavrilleux et B.B , modifié à
Nadine Ribet-Reinhart a perdu son fils au Bataclan. Elle fait partie, comme Georges Salines, de l'association des victimes du terrorisme.
TÉMOIGNAGE

Dimanche matin, le chef de l'Etat va dévoiler six plaques commémoratives avec le nom des 130 victimes des attentats du 13-Novembre. Près de 400 personnes, rescapés, proche de victimes et riverains vont assister à la cérémonie et dans l'après-midi des lanternes flottantes seront lâchées sur le canal Saint-Martin à l'appel de l'association des victimes du terrorisme et de  l'association "13 novembre : fraternité vérité", que préside Georges Salines.

"Une bougie pour dire que l’on se souvient". "On soutient cette initiative. On souhaite que les gens soient associés à ce moment et on a trouvé ce geste symbolique de mettre une bougie à sa fenêtre à la tombée de la nuit pour dire que l’on se souvient et que l’on est avec vous", a expliqué Georges Salines au micro d’Europe 1. L'association "13 novembre : fraternité vérité" réunira ensuite les 400 personnes autour d'un repas, sans journaliste, sans représentants officiels.

"Tisser des liens de solidarité avec des personnes qui ont vécu le même drame". Un moment important pour Nadine Ribet-Reinhart, qui a perdu son fils au Bataclan, membre du conseil d'administration de l'association : "l’idée était de se réunir entre nous et de pouvoir échanger, discuter, partager. On est seul avec notre douleur donc l’idée de partager un repas, c’est aussi pour tisser des liens de solidarité et d’amitiés avec des personnes qui ont vécu le même drame : leur enfant a disparu ce soir-là, a été blessé. Les rescapés nous apportent aussi leur bienveillance, leur expérience."

Et Nadine Ribet-Reinhart de conclure : "c’est important ce temps de partage. On l’a voulu ainsi et j’ose exprimer le mot de ‘convivialité’ car on est entre nous, on sait comme c’est important et on va partager ça ensemble."