Le 22 février, la sonde Hayabusa 2 a rendez-vous avec l'astéroïde Ryugu

Par un processus mécanique d'impact d'une masse, Hayabusa2 est censée réaliser une opération de collecte de poussières sur le sol de Ryugu.
Par un processus mécanique d'impact d'une masse, Hayabusa2 est censée réaliser une opération de collecte de poussières sur le sol de Ryugu. © Capture d'écran
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avec AFP
Le 22 février prochain, la sonde japonaise va toucher l'astéroïde Ryugu afin d'y récolter des poussières.

La sonde japonaise Hayabusa2, actuellement dans l'orbite d'un lointain astéroïde, essaiera de toucher ce corps interstellaire le 22 février prochain, a annoncé mercredi l'agence japonaise d'exploration spatiale (Jaxa).

Une opération repoussée. Cette tentative est prévue à 8h15 locales (le 22 février à 1h15 du matin en France) et la situation en direct de la salle de contrôle sera retransmise sur internet. Elle aurait dû avoir lieu plus tôt, mais les scientifiques ont jugé nécessaire de prendre davantage de temps pour préparer cette délicate opération. En revanche, la communication avec la sonde devrait être ponctuellement coupée et il faudra du temps pour connaître son état ensuite. Une conférence de presse aura lieu trois à quatre heures plus tard.

Par un processus mécanique d'impact d'une masse, Hayabusa2 est censée réaliser une opération de collecte de poussières de ce sol. Le but ultime est de contribuer à enrichir les connaissances de notre environnement spatial "pour mieux comprendre l'apparition de la vie sur Terre", selon la Jaxa.

Un voyage long de quatre années... L'aventure Hayabusa2 a débuté le 3 décembre 2014. La sonde est alors partie pour un long périple de 3,2 milliards de kilomètres et cette odyssée est loin d'être terminée. Il lui a fallu exactement trois ans et dix mois pour parvenir à destination. En juin dernier, elle s'est finalement stabilisée à 20 kilomètres de Ryugu, astéroïde très ancien en forme de diamant qui date de la formation du système solaire.

... avant le largage d'un robot. La sonde avait largué en octobre sur l'astéroïde un petit robot franco-allemand, Mascot, qui avait travaillé plus de 17 heures pour analyser la composition du sol de ce corps rocheux primitif dans l'espoir de mieux comprendre la formation du système solaire.