L’astronaute français Thomas Pesquet de retour sur Terre

Atterrissage au Kazakhstan de Thomas Pesquet et Oleg Novitski.
Atterrissage au Kazakhstan de Thomas Pesquet et Oleg Novitski. © Capture d'écran
  • Copié
avec agences , modifié à
L'astronaute français a atterri et Oleg Novitski vendredi au Kazakhstan à 16h10, après six mois passés dans l'espace.
VIDÉO

Le spationaute français Thomas Pesquet et le cosmonaute russe Oleg Novitski ont atterri vendredi à 16h10, heure française, avec succès dans les steppes du Kazakhstan, selon des images diffusées en direct par l'Agence spatiale européenne (ESA).

Sous un ciel bleu, leur capsule a touché le sol kazakh à une vitesse d'environ 5km/h, d'après la retransmission en direct de l'ESA, à laquelle assistait depuis Paris le président français Emmanuel Macron.

"Tout est en ordre, l'atterrissage est terminé. Nous allons maintenant sortir les cosmonautes de l'appareil", a déclaré le centre par téléphone. 

"J'avais l'impression d'être en plomb". Pour Bernard Comet, président commission médicale de l'ESA, "aujourd'hui on maîtrise mieux le retour d'un astronaute". Avant, "ils revenaient plus affectés", affirme-t-il.  Jean-François Clervoy, astronaute, se souvient ainsi d'un retour d'une de ses missions: "J'avais l'impression d'être en plomb", résume-t-il. La capsule a touché le sol à une vitesse d'environ 5km/h alors que la vitesse de départ était de 28.000km/h. A une dizaine de kilomètres d'altitude, les parachutes se sont déployés, freinant encore le Soyouz. A moins d'un mètre du sol, des rétrofusées se sont allumées pour ralentir davantage la vitesse du module.

Une descente réalisée en 3h20. Thomas Pesquet et Oleg Novitski ont réalisé en 3h20 la descente sur Terre, alors qu'il leur avait fallu plus de deux jours pour rejoindre la Station spatiale internationale (ISS). Leur périple pour revenir sur Terre a commencé en début de matinée, par une série d'adieux, puis par le désamarrage à 10h47 du vaisseau Soyouz de l'ISS.

À 13h17, les deux astronautes avaient procédé à la désorbitation de leur vaisseau, qui s'est ensuite séparé en trois parties. Le module orbital et le module de service, devenus inutiles, se sont alors détachés du vaisseau embarquant les deux astronautes et ont brûlé en entrant dans l'atmosphère.