Une trentaine de personnes ont été vaccinées à Lille contre la variole du singe ce mercredi matin. 1:32
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Maximilien Carlier
La vaccination contre la variole du singe est expérimentée dans les officines à partir de ce mercredi. Une expérimentation qui va durer 15 jours. Deux à Paris, une à Fréjus, une à Marseille et une à Lille sont autorisées à vacciner. Dans la grande pharmacie Aprium en face de la gare Lille Flandres, les premières injections ont eu lieu. 

L'expérimentation de la vaccination contre la variole du singe a commencé dans cinq pharmacies en France, à Paris, Fréjus, Marseille et Lille. Elle durera 15 jours. Et pour cette première matinée, une trentaine de personnes se sont faits vacciner contre la variole du singe à Lille. Dans la pharmacie, il n'y a pas d'attente, tout se fait sur rendez-vous grâce à la plateforme Doctolib. Stéphane ressort satisfait de l'officine : "C’est rapide et pratique. En plus, c'est proche de mon lieu de travail", explique-t-il.

Se faire vacciner en France plutôt qu'en Belgique

C'est bien mieux qu'en hôpital où il y a parfois de longues files d'attente. En pharmacie, c’est l’idéal, un peu comme pour le covid". Stéphane se fait vacciner pour éviter de transmettre la maladie à d'autres personnes et parce qu'elle lui fait peur. Une dose est injectée toutes les 10 minutes dans une petite pièce, à l’arrière de l’officine. Nicolas, valise, dans une main, n’a pas pris rendez-vous mais vient tenter sa chance au cas où il y a une dose disponible. 

 

"Je profite d’avoir une correspondance ferroviaire à Lille pour me faire vacciner. J'habite en Belgique et là-bas, les conditions de vaccination sont bien plus restrictives qu’en France. Il faut être diagnostiqué avec deux infections sexuellement transmissibles, ce qui n'est pas mon cas. Donc je ne rentre absolument pas dans les cases. Pourquoi n’y a-t-il pas de coordination au niveau Européen ? " se demande-t-il. Dans cette pharmacie, il y a quelques belges qui se font vacciner mais "pas de sélection", assure le directeur de l’officine. "Le virus n’a pas de frontière", insiste-t-il. "En protégeant les Belges, on protège les Français et inversement".