Les culottes menstruelles sont de plus en plus utilisées à la place des classiques serviettes, tampons et autres cups. Mais faut-il les utiliser ? Selon une gynécologue obstétricienne interrogée par Europe 1, cette protection d'un nouveau genre à de nombreux avantages, tant en terme de santé que d'environnement, puisqu'elles sont réutilisables.
Elles connaissent un succès grandissant depuis quelques temps : les culottes menstruelles. Mais faut-il abandonner les classiques serviettes, tampons et autres cups et opter pour ce nouvel outil d'hygiène intime ? C'est la question que se pose Pauline, une auditrice de "Sans Rendez-vous". Il faut dire que les culottes ont "plusieurs avantages" rappelle "Juju la gygy", une gynécologue obstétricienne qui souhaite être citée sous pseudonyme. Tout d'abord, ces protections menstruelles d'un nouveau genre sont bonnes pour l'environnement pour la simple raison qu'elles sont réutilisables après lavage.
Une protection qui limite les risques sur la santé
"Mais elles sont aussi meilleures pour la santé pour deux raisons", indique la spécialiste. "La première est qu'elles ne contiennent pas de plastique, et donc pas de perturbateurs endocriniens qui peuvent être dangereux pour la santé. La seconde est que la culotte menstruelle est une protection extérieure au corps. Ce qui rend impossible le choc toxique lié aux règles, une pathologie très grave."
Préférer les marques qui jouent la transparence
Reste que ces culottes ont tout de même un inconvénient : elles nécessitent un entretien. Il faut ainsi "les faire dégorger avant de les laver", explique "Juju la gygy" au micro d'Europe 1. Et si cette dernière n'a pas une culotte menstruelle à conseiller, elle invite les femmes qui veulent franchir le pas à préférer les produits des marques qui jouent la carte de la transparence, tant "sur la fabrication, que sur le tissu et les matériaux utilisés". Dans tous les cas, "l'engouement autour des culottes menstruelles est le signe que les femmes veulent maîtriser leur santé, tout en respectant l'environnement". Une très bonne nouvelle, selon cette spécialiste.