Quatre conseils pour vivre sereinement sa maternité

  • Copié
Solène Delinger , modifié à
Vous êtes une jeune maman ou une mère en devenir et vous vous demandez comment bien vivre la maternité ? Invitée dans "Bienfait pour vous" sur Europe 1, Audrey Ndjave-Sulpizi, infirmière et fondatrice des centres "Happy mum & baby", livre ses secrets pour vivre votre grossesse puis votre post-partum en toute sérénité. 
DÉCRYPTAGE

Vous êtes une jeune maman ou attendez votre premier enfant et vous vous demandez comment bien vivre la maternité en toute sérénité ?  Invitée dans "Bienfait pour vous" sur Europe 1, Audrey Ndjave-Sulpizi, infirmière et fondatrice des centres "Happy mum & baby", livre ses secrets pour vivre votre grossesse puis votre post-partum sans tracas ni culpabilité.

Questionner son désir de maternité 

Certains femmes sont effrayées par leur soudain désir de maternité. Il faut alors se poser les bonnes questions : qu'est-ce qui m'effraie ? De quoi ai-je peur ? J'ai envie d'avoir un bébé, mais pourquoi ? Qu'est-ce que je visualise quand je pense à la maternité ? Il y a aussi une ambivalence dans le contexte sociétal dans lequel on vit en tant que femme, dans notre émancipation féminine qui est contextuelle et en même temps, ce désir de maternité, qui est naturel. Cela peut créer un conflit intérieur et des angoisses. 

Accepter ses peurs 

A la fin de leur première grossesse, beaucoup de femmes angoissent à l'idée d'accoucher et d'accueillir leur bébé. Cette peur est constructive : ce n'est pas malsain d'avoir peur de quelque chose qu'on ne connaît pas. Comment lutter contre ces angoisses ou du moins les apprivoiser ? On peut en parler à notre entourage ou alors les écrire. Il faut surtout comprendre que cette peur est constructive et légitime. 

Se faire accompagner 

Avant la naissance, vous pouvez faire appel à une professionnelle de la maternité, soit une doula, une accompagnante à la naissance ou encore une consultante périnatale. Après l'accouchement, vous pouvez souffrir du "baby blues". Cet état est passager. S'il dépasse les quinze jours, que vous vous sentez toujours triste, nerveuse, ou même en colère, pensez à consulter. 

Ne pas culpabiliser

Devenir mère est un bouleversement. On vient ajouter une identité à celle qu'on possède déjà. C'est à dire qu'aujourd'hui, on est une personne complètement libre de nos gestes, de nos besoins. On y répond toute seule. Puis, d'un seul coup, on va avoir un être non autonome et on va devoir répondre à ses besoins. Souvent, les femmes qui choisissent de ne pas allaiter culpabilisent. Or, on peut tout à fait créer du lien et répondre aux besoins affectifs et émotionnels  de son enfant en lui donnant le biberon. L'important est de s'écouter. N'allaitez pas si cela va à l'encontre de votre santé mentale. Il faut enlever le poids de la culpabilité de ses épaules.