Comment éviter la "crise de foie" à Noël ?

Noël est souvent associé à des excès alimentaires (photo d'illustration).
Noël est souvent associé à des excès alimentaires (photo d'illustration). © NICOLAS TUCAT / AFP
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Guilhem Dedoyard
Les fêtes de fin d'année sont souvent propices aux excès de nourriture ou de boisson, pouvant entraîner ce qu'on appelle une "crise de foie". Un peu de prudence permet toutefois d'éviter cette situation, comme l'explique le docteur Jimmy Mohamed, dans Sans rendez-vous, sur Europe 1.

"La crise de foie, ça n'existe pas". Comme l’explique le docteur Jimmy Mohamed sur Europe 1, ce qu'on appelle "crise de foie" est en réalité un mélange de plusieurs problèmes qui peuvent survenir pendant les fêtes avec des symptômes "de lourdeur, nausées, parfois de vomissements". Selon le médecin, "le foie, même lorsqu'il souffre ne fait pas mal normalement, même par exemple à un stade avancé de cirrhose", parler de "crise de foie" n'a donc pas de justification médicale. En résumé : "c''est un mot inventé pour décrire quelque chose qui existe réellement", lié à l'excès d'alcool ou de nourriture et qui peut être évité.

Alcool : Eviter les mélanges pour échapper à la gueule de bois 

"La première des causes, c'est souvent la gueule de bois", la surconsommation d'alcool, qui entraîne une déshydratation. En particulier parce que l'alcool, "est diurétique, donc ça fait faire pipi".

Comment l'éviter ? "Mélanger les alcools, c'est prendre le risque d'avoir plus d'effets secondaires et se sentir moins bien. On essaie donc de ne pas les mélanger", conseille le docteur Jimmy Mohamed. Mieux vaut également alterner alcool et eau, et boire avec modération.

Nourriture : ne pas se se jeter sur le repas

La seconde cause est souvent "un afflux de graisse trop important", comme l'explique le docteur Jimmy Mohamed. "On se rue sur le repas et forcément on crée plus d'acide biliaire, et donc on a plus de mal à digérer", notamment, en cas de "surconsommation de sel".

Comment l'éviter ? Il convient de "gérer son repas, c'est-à-dire de commencer à manger un petit peu plus tôt pour préparer son système digestif, commencer à 18 heures, plutôt qu'à 21 heures ou 22 heures, où on va se jeter sur le plat".

Que faire si on est malade quand même ? 

Si le lendemain on ne se sent pas bien, "se faire vomir ne sert strictement à rien", et il faut "éviter les anti-inflammatoires", les symptômes devraient passer d'eux-mêmes. Si plusieurs personnes ressentent ce mal-être après un repas, prudence, "ça peut être une intoxication alimentaire", si la chaîne du froid n'a pas été respectée par exemple.