Les commérages feraient du bien à la santé

  • Copié
Ombeline Roche
D'après une étude américaine citée par "Le Figaro", pratiquement un quart du temps que nous passons à parler est consacré aux potins. Un type de propos qui, à condition de ne pas être malveillants, favoriseraient la libération d'endorphine. 

Les commérages aideraient à renforcer les liens sociaux. C’est du moins ce que soutient une étude réalisée en 2019 par une psychologue californienne, et révélée par Le Figaro lundi. Il faut savoir que le ragot est apparu en même temps que le langage, et un anthropologue de l’université britannique d’Oxford compare même le commérage à l’épouillage chez les singes. En plus de renforcer les liens entre les membres d’une même communauté, au travail, au sein d’une famille ou d’un groupe d’ami, il favorise la libération d’endorphine. C’est-à-dire que rapporter des potins feraient du bien, à condition que les propos ne soient pas malveillants.

Hommes et femmes égaux quand il s'agit de colporter des rumeurs

Et pour l'illustrer, la psychologue californienne Megan Robbins a enregistré des conversations entre 500 adultes. Les potins représentent 14% du temps des échanges. Les trois-quarts de ces ragots sont neutres ou positifs. Concernant le quart restant, les propos sont effectivement médisants. Hommes et femmes sont d’ailleurs parfaitement égaux quand il s’agit de colporter des informations inamicales. On parle dès-lors de rumeurs, c’est-à-dire des propos qui révèlent quelque chose de scandaleux en général.

Comment faire face à ce genre de situation ? Une psychologue conseille de prendre de la distance et gérer le problème avec humour. Et attention à l’arroseur arrosé ! Lorsqu’on s’amuse à balancer, il ne faudra pas s’étonner d’être au centre à son tour des commérages. Evidemment, la rumeur qui court sur Internet est, hélas, dans l’air du temps. Le danger venant bien souvent du fait que les internautes peuvent avoir tendance à considérer une rumeur comme une information.