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Laetitia Drevet , modifié à
Dans "La théorie de la veste", Annabelle Roberts, coach en communication, explique comment nos échecs peuvent se transformer en armes. Invitée de "Sans Rendez-Vous" lundi sur Europe 1, elle donne quelques conseils pour mieux gérer la honte, et apprendre à vie en paix avec nos échecs.
INTERVIEW

Qui n'a jamais eu peur de prendre une veste ? Demander une promotion, proposer un rendez-vous galant, répondre à une offre d'emploi... Autant de situations que beaucoup évitent ou repoussent par crainte de s'entendre dire "non". "Tout le monde a peur d'échouer. Mais il faut apprendre à transformer ses échecs en armes", explique Annabelle Roberts, coach en communication, invitée lundi de Sans Rendez-vous sur Europe 1. 

Dans son livre La théorie de la veste (Flammarion), elle raconte comment prendre des vestes au quotidien peut finalement rendre plus fort. "On subit beaucoup de situations, on attend qu'une promotion vienne nous chercher, qu'une augmentation tombe sur notre tête... Il faut faire face à ce qui nous fait peur, par exemple le rejet", souligne Annabelle Roberts.

"On ne peut pas mourir de honte !"

Pour appliquer la "théorie de la veste", Annabelle Roberts donne quelques conseils. "D'abord, il faut se fixer un quota [de vestes]. Moi c'est trois par jour, et deux le weekend !" En clair, il faudrait se forcer à demander ce que l'on n'osait pas réclamer, quitte à se faire éconduire. "L'objectif n'est pas de ne plus ressentir de honte, c'est de devenir confortable avec. On apprend au cœur et au cerveau que le rejet ne tue jamais", précise-t-elle. 

En tentant sa chance, "on se rend compte que 50% de ce qu'on prévoyait comme loose se transforme en opportunités", affirme-t-elle. Les 50% d'échec restant serviront d'après elle à "muscler le muscle de la loose" : "La honte ne tue pas, elle rend plus fort !"

Trouver un "copain de loose"

Deuxième étape, trouver "un copain ou une copine de loose". Ce partenaire vous congratulera à chaque nouvel échec, vous tapant le dos avec humour. "Quelque chose qui faisait mal avant, fera alors rire", justifie la coach en communication sur Europe 1. Troisième et dernier stade de la théorie : pratiquer "l'auto embarras". "Il faut générer le ridicule dans un cadre sécurisé et contrôlé pour mieux le maîtriser ensuite", explique-t-elle. Exemple : prendre le métro en slip, mais seulement lors de la "journée sans pantalon" (si vous l'ignoriez, elle a lieu chaque année en janvier) pour ne pas non plus s'humilier. 

Dernier conseil : toujours faire attention au "paramètre mignon". En clair, ne pas hésiter à proposer un rendez-vous galant, mais sans insistance malvenue.