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Mathieu Priore // crédits : PEAKSTOCK / SCIENCE PHOTO LIBRAR / LDA / Science Photo Library via AFP , modifié à
Une étude dirigée par Ipsos pour la Fondation ARC, menée en Auvergne-Rhône-Alpes, montre que les médecins généralistes sont plus de 90% à estimer manquer de temps pour faire de la prévention à leurs patients. Alors qu’ils pensent à 80% que la prévention devrait être leur priorité.

Ne pas oublier de se renseigner sur les cancers. Ce dimanche est la journée mondiale contre ces maladies qui ont touché 20 millions de personnes en 2022. Une étude menée par Ipsos pour la Fondation ARC, montre que les médecins généralistes sont plus de 90% à estimer manquer de temps pour faire de la prévention à leurs patients. Alors qu’ils pensent à 80% que la prévention devrait être leur priorité. 

"Il y a plus de 1.000 médicaments nouveaux qui sont testés en cancérologie actuellement et il y en a des milliers qui sont entrés sur le marché récemment. Les médecins ne peuvent pas avoir connaissance de cette médecine devenue sophistiquée", estime Éric Solary, médecin et chercheur à l'université Paris-Saclay et Gustave Roussy. Pour résoudre ce manque d'information, il préconise une amélioration de la communication presque inexistante entre les hôpitaux et les médecins généralistes. 

Vers de nouveaux parcours de soin 

"Il va falloir inventer de nouveaux parcours de soin faisant interagir les hôpitaux et les médecins généralistes pour la prise en charge de ces traitements de la fin de vie et de la survie après cancer", estime Éric Solary. Par ailleurs, le chercheur souhaiterait mettre l'accent sur la prévention pour que les patients les plus à risque bénéficient de consultation pour être mieux informés par leurs médecins généralistes.