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Epidémie de mpox : l'OMS maintient son plus haut niveau d'alerte

Europe 1 avec AFP // Crédit photo : WLADIMIR BULGAR / SCIENCE PHOTO LI / WBU / SCIENCE PHOTO LIBRARY VIA AFP . 1 min
© WLADIMIR BULGAR / SCIENCE PHOTO LI / WBU / SCIENCE PHOTO LIBRARY VIA AFP

L'OMS a décidé de maintenir son plus haut niveau d'alerte concernant l'épidémie de mpox. Cette décision est motivée par l'augmentation croissante du nombre de cas et de la propagation géographique. La "variole du singe" est une maladie identifiée pour la première fois en RDC en 1970, restée circonscrite à une dizaine de pays africains avant de s'étendre dans le monde en 2022. 

L'Organisation mondiale de la santé a décidé vendredi de maintenir son plus haut niveau d'alerte concernant l'épidémie de mpox, dont le nombre de cas et de pays touchés continue d'augmenter, selon un communiqué publié vendredi. "Cette décision a été prise en raison du nombre croissant de cas et de leur propagation géographique continue, des défis opérationnels sur le terrain et de la nécessité de mettre en place et de maintenir une réponse cohérente entre les pays et les partenaires", souligne le communiqué.

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"La recrudescence de la mpox continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale"

"Le directeur général de l'OMS, suivant l'avis du Comité d'urgence du Règlement sanitaire international a déterminé que la recrudescence de la mpox continue de constituer une urgence de santé publique de portée internationale", soit le plus haut niveau d'alerte sanitaire de l'organisation, qui avait déclaré cette USPPI le 14 août de cette année. La République démocratique du Congo (RDC) est le pays le plus touché, suivi du Burundi et du Nigeria. On a longtemps connu cette maladie sous le nom de "variole du singe ", car elle est causée par un virus proche de la variole. Mais les autorités sanitaires n'emploient plus ce terme pour éviter des connotations racistes.

 

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Le mpox se caractérise par des lésions cutanées, comme des pustules, une forte fièvre et des douleurs musculaires. Identifiée pour la première fois en République démocratique du Congo (RDC) en 1970, la maladie est longtemps restée circonscrite à une dizaine de pays africains. Mais, en 2022, elle a commencé à s'étendre dans le reste du monde, notamment des pays développés où le virus n'avait jamais circulé. Deux épidémies concomitantes sévissent, l'une provoquée par le clade 1 en Afrique centrale, touchant surtout des enfants, et une autre par le nouveau variant, le clade 1b, qui frappe des adultes dans une autre région, dans l'Est de la RDC, et dans les pays limitrophes.

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