La contraception sera désormais gratuite pour les femmes jusqu'à 25 ans. 1:27
  • Copié
Antoine Terrel , modifié à
Sur Europe 1, Joëlle Belaisch-Allart, présidente du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, s'est félicitée de l'annonce par Olivier Véran de la gratuité de la contraception pour les femmes jusqu'à 25 ans. "C'est une excellente nouvelle", salue-t-elle. 

C'est une nouvelle mesure qu'a annoncée jeudi le gouvernement. Sur France 2, le ministre de la Santé Olivier Véran a indiqué que la contraception serait désormais gratuite pour les femmes jusqu'à 25 ans, et non plus réservée aux jeunes filles de moins de 18 ans. Une mesure justifiée notamment par "un recul de la contraception chez un certain nombre de jeunes femmes", et ce alors que le premier motif de renoncement serait pour "raisons financières". Invitée d'Europe 1, Joëlle Belaisch-Allart, présidente du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, salue cette décision. 

"Encore beaucoup de jeunes femmes qui renoncent à la contraception"

Aujourd'hui encore, "il y a beaucoup de jeunes femmes qui renoncent à la contraception", confirme-t-elle. Aussi, elle estime que l'annonce d'Olivier Véran est une "excellente nouvelle". "C'est ce que le Collège demandait depuis de longues années", assure-t-elle. 

"Nous espérons vraiment que cela va faire baisser la proportion d'IVG dans cette catégorie", poursuit Joëlle Belaisch-Allart. Suite à la mise en place de la gratuité pour les 15-18 ans, le recours à l'IGV avait baissé dans cette catégorie d'âge. 

"Il faudrait des exceptions pour les femmes en difficultés financières"

Joëlle Belaisch-Allart estime-t-elle que la limite fixée à 25 ans est la bonne ? "Après 25 ans, en général, les femmes commencent à avoir une vie professionnelle, donc elles peuvent plus le payer", répond-elle. "Bien entendu, ajoute-t-elle, l'idéal serait une contraception gratuite, mais je crois qu'il ne faut pas rêver". 

"Personnellement, je suis assez contente de 25 ans. Après, je pense qu'il faudrait qu'il y ait des exceptions pour les femmes en difficulté financière", conclut l'invitée d'Europe 1.