Publicité
Publicité

Cancer du sein : un taux de participation au dépistage historiquement bas chez les femmes

Elise Denjean . 1 min

Chaque année depuis 27 ans en France, le début du mois marque la campagne d'Octobre Rose. Ce mois est consacré à la lutte contre le cancer du sein. Cette année, la priorité est de relancer le dépistage du cancer du sein, la première cause de mortalité par cette maladie chez les femmes. Or depuis la pandémie, les femmes vont moins se faire dépister qu'avant. 

Ce vendredi marque le début d'Octobre Rose consacré à la lutte contre le cancer du sein . Une femme sur huit risque de développer un cancer de ce type au cours de sa vie. Pendant un mois, des événements vont sensibiliser au dépistage partout en France. La meilleure arme contre le cancer du sein est un dépistage précoce, selon les médecins. Or, depuis la crise du Covid-19, les femmes vont moins se faire dépister qu'avant. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Un taux de participation historiquement bas

C'est une tendance générale qui s'est accélérée avec la pandémie l'an dernier. 43% des femmes invitées à se faire dépister l'ont fait, donc 10% de moins qu'il y a dix ans.

Un taux de participation historiquement bas qui s'explique assez simplement selon Emmanuel Ricard, délégué à la prévention et à la promotion des dépistages à la Ligue nationale contre le cancer. "Je pense que la question du Covid-19 a eu une forte incidence puisqu'il y a eu des fermetures des établissments de santé. Il y avait les cabinets de radiologie qui ont été assez occupés à faire les radios, les prises en charge pour le Covid et les atteintes pulmonaires. Donc ça a un peu détourné une activité à la fois du côté des patientes et du côté de l'offre par rapport à la disponibilité des centres de radiologie ou des centres de mammographie", explique-t-il au micro d'Europe 1. 

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une baisse de 15% de mortalité chez les femmes dépistées

En pleine accalmie de la pandémie, les professionnels de santé insistent que c'est le moment propice de reprendre les bonnes habitudes. Pour rappel, on constate une baisse d'environ 15% de la mortalité chez les femmes qui sont dépistées.