Le sodium est une composante du sel. 1:01
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Ugo Pascolo , modifié à
Invité de "Bienfait pour vous" sur Europe 1, le nutritionniste Arnaud Cocaul se penche sur la différence entre le sel et le sodium, un élément fondamental lorsqu'il s'agit de surveiller sa consommation de sel. Il en profite également pour livrer une astuce afin de remplacer cet exhausteur de goût aux fourneaux.
INTERVIEW

C'est une phrase martelée en permanence : "Évitez de manger trop gras, trop sucré, trop salé." Et pour cause, ingéré en trop grande quantité, le sel a des effets néfastes sur la santé. L'OMS recommande d'ailleurs de ne pas dépasser les 5 grammes par jour. Pour y parvenir, on pourrait croire que le plus simple est de jeter un coup d'œil aux étiquettes des produits qui finissent dans notre chariot au moment des courses. Et pourtant, il faut se montrer prudent.

La différence entre le sodium et le sel

À une époque où de plus en plus de Français font attention à ce qu'ils mettent dans leur assiette, certains industriels ont trouvé une parade pour faire croire que leurs produits sont moins salés. En lieu et place de "sel", l'étiquette mentionne "sodium". Et cela change tout, puisque le sodium n'est qu'une composante du sel, au même titre que le calcium ou le magnésium.

"Il y a tout un piège et je trouve qu'on doit vraiment faire des progrès là-dessus", confirme au micro d'Europe 1 le docteur Arnaud Cocaul, médecin nutritionniste à Paris. "Quand vous voyez écrit 'sodium' sur une étiquette, il faut en réalité multiplier la quantité indiquée par 2,4 pour avoir la véritable teneur en sel" de l'aliment en question.

Et pour encore surveiller sa consommation de sel une fois aux fourneaux, le spécialiste appelle dans Bienfait pour vous à "réhabiliter toutes les herbes et les aromates, comme le poivre, la sauge, le basilic, le curcuma ou encore le gingembre". L'occasion de découvrir de nouvelles saveurs et de faire preuve de créativité en cuisine, sans les effets délétères du sel.