Une nouvelle étude critique le bisphénol A

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avec AFP

Les fillettes exposées au bisphénol A lorsqu'elles étaient in utero montrent davantage de troubles comportementaux à l'âge de 3 ans que celles dont la mère avait absorbé un plus faible niveau de ce composant chimique très répandu, selon une étude publiée lundi. L'anxiété, la dépression et l'hyperactivité se rencontrent plus chez les petites filles dont les mères avaient d'importants taux de bisphénol A dans les urines pendant leur grossesse, indique cette étude dirigée par l'Ecole de santé publique de l'Université Harvard.

"Cette tendance est plus prononcée pour les filles, ce qui suggère qu'elles sont plus vulnérables que les garçons à l'exposition au bisphénol A in utero", souligne l'étude publiée dans le journal Pediatrics daté de lundi. Cette étude s'appuie sur les données de 244 mères et de leurs enfants jusqu'à l'âge de 3 ans dans la région de Cincinnati, Ohio (Nord des Etats-Unis).