Vidal estime que les convictions religieuses doivent rester "dans la sphère privée", puis rectifie

Frédérique Vidal a corrigé sa position sur la laïcité.
Frédérique Vidal a corrigé sa position sur la laïcité. © Bertrand GUAY / AFP
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avec AFP
La ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a estimé, dans un deuxième temps, qu'elle voulait des "échanges sereins" sur la laïcité.

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a estimé que les convictions religieuses devaient rester "uniquement" dans "la sphère privée" dimanche sur France 3, avant de rectifier le tir face aux critiques sur les réseaux sociaux.

"Liberté de croire ou ne pas croire". Dans l'après-midi, la ministre est en effet revenue sur ses propos dans un tweet. "Ayons des échanges sereins sur ces questions", a-t-elle écrit. "La laïcité, c'est la liberté de croire ou de ne pas croire et de l'exprimer dans le respect de l'ordre public".

Invitée à la mi-journée de l'émission "Dimanche en politique", Frédérique Vidal avait été appelée à réagir à l'expression "radicalisation de la laïcité". Ces mots avaient été, selon des représentants des cultes reçus à l'Elysée en décembre, utilisés à cette occasion par Emmanuel Macron pour alerter sur les risques d'une conception intolérante de la laïcité.

Des "convictions" pas dans "la sphère privée" ? "Lorsqu'on utilise la laïcité pour poser le débat de l'islam, c'est une erreur", a répondu Frédérique Vidal, en accord avec le chef de l'Etat. "La laïcité, ce n'est pas 'Je mets en avant ou j'oppose telle religion à telle religion'", a-t-elle fait valoir alors que le sujet enflamme régulièrement le débat public.

"La laïcité", a-t-elle développé, "c'est la liberté de conscience, et c'est mettre dans la sphère privée - et uniquement la sphère privée - les convictions philosophiques, religieuses, etc., des individus pour garantir que ces convictions, ils puissent continuer à les avoir. Mais elles n'ont pas à rentrer dans la sphère publique, voilà".

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a estimé que les convictions religieuses devaient rester "uniquement" dans "la sphère privée" dimanche sur France 3, avant de rectifier le tir face aux critiques sur les réseaux sociaux.Dans l'après-midi, la ministre est en effet revenue sur ses propos dans un tweet. "Ayons des échanges sereins sur ces questions", a-t-elle écrit. "La laïcité, c'est la liberté de croire ou de ne pas croire et de l'exprimer dans le respect de l'ordre public".Invitée à la mi-journée de l'émission "Dimanche en politique", Mme Vidal avait été appelée à réagir à l'expression "radicalisation de la laïcité". Ces mots avaient été, selon des représentants des cultes reçus à l'Elysée en décembre, utilisés à cette occasion par Emmanuel Macron pour alerter sur les risques d'une conception intolérante de la laïcité."Lorsqu'on utilise la laïcité pour poser le débat de l'islam, c'est une erreur", a répondu Frédérique Vidal, en accord avec le chef de l'Etat."La laïcité, ce n'est pas +Je mets en avant ou j'oppose telle religion à telle religion+", a-t-elle fait valoir alors que le sujet enflamme régulièrement le débat public.