Le PS a déjà tout perdu depuis un an : présidentielle, législatives... Il pourrait désormais perdre son nom lors de la refondation qui s'impose. Interrogé sur le sujet dans Le Grand Rendez-Vous d'Europe 1 avec Les Echos et CNews, le député Boris Vallaud ne s'est pas montré très impliqué sur la question. "Je m'en fous", a-t-il répondu.
Partir de Paris. En revanche, l'élu des Landes est plutôt favorable au déménagement du siège du parti, actuellement à Paris, rue de Solférino. "Pourquoi pas oui, ce serait pas mal. Et pourquoi pas même dans un département en dehors de la région parisienne ?"
Double reconstruction. Sur le fond, Boris Vallaud s'attend à ce que la refondation de son parti prenne du temps. "Ceux qui nous enjoignent de nous réformer en 15 jours ne prennent pas la mesure du cataclysme. C'est un chemin long. Cela peut prendre des mois, des années", a-t-il souligné. S'il ne se voit pas prendre la tête du PS, il a assuré qu'il "prendrait sa part du fardeau" et "participerait" à la recomposition de sa gauche. "Je crois que la gauche est très nécessaire. Nous avons une double reconstruction à faire, organique et doctrinale."