C'étaient les premières universités d'été du PS après la Nupes et toutes ses composantes étaient représentées : les Verts Yannick Jadot, les Insoumis Clémentine Autain et Alexis Corbière et le communiste Frédéric Boccara. En interne, les socialistes les plus sceptiques se sont abstenus de coups d'éclats et faisaient même bonne figure.
"Il n'y a pas de gauche irréconciliable"
Jérôme Guedj, député socialiste, se félicite pour cette réconciliation. "Très sincèrement, si vous avez vu la nature des débats, la nature de chacun des ateliers qui se déploie ici, il y a une adhésion massive à l'idée du rassemblement de la gauche et des écologistes. Il s'est passé quelque chose. Il y a un an ou deux ans, on nous disait, il y a des gauches irréconciliables. La preuve devant vous, c'est qu'il n'y a pas de gauche irréconciliable", a-t-il expliqué.
Même si les cadres sont enthousiastes, pour certains militants, l'union ne peut être l'alpha et l'oméga d'une stratégie politique, comme le fait remarquer Daniel, encarté depuis 1975. "Il y a relativement peu de réflexion de fond, me semble-t-il cette fois-ci. En gros, c'est on a eu raison de faire la Nupes. Vive la Nupes ! Et grâce à la Nupes, on est repartis", lance-t-il.
Pour clôturer ce week-end, le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, a donné un mot d'ordre à ses troupes désormais : tourner la page des divisions et faire vivre l'union.