Travert : "aucun élevage français contaminé" par le fipronil

stéphane travert
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Le ministre de l’Agriculture, qui s’appuie sur les résultats d’une vaste enquête, a assuré lundi sur Europe 1 que tous les cas d’œufs contaminés par le Fipronil venaient de l’extérieur de l’Hexagone. 
INTERVIEW

"Nous avons de bonnes nouvelles". Après un été marqué par la crise des œufs contaminés au fipronil, Stéphane Travert, le ministre de l'Agriculture, avait lancé une vaste enquête pour mesurer l'ampleur des risques sanitaires dans les élevages français. "Nous avons opéré des contrôles. 2.900 élevages ont été contrôlés. Aucun élevage français n’a été contaminé par le fipronil", a-t-il affirmé lundi sur Europe 1. "Tous les cas de contamination étaient des cas importés de nos voisins, de la Belgique et des Pays-Bas". 

Un élevage contaminé avant. Le ministre de l’Agriculture a toutefois fait état d’un élevage touché, mais c’était avant de lancer son enquête. "Le propriétaire s’était spontanément manifesté et je veux saluer le geste qu’il avait fait", a affirmé Stéphane Travert.  

"Un gap entre le 20 juillet et le 6 août". Reste que cette crise a montré des failles dans la circulation d’informations entre les Etats de l’Union européenne, notamment entre la Belgique et la France. "Nous avons eu un gap entre le 20 juillet et le 6 août", a reconnu Stéphane Travert. " Et dès le 6 août, j’ai eu mon collègue belge, nous avons mis en place un officier de légion pour que les informations circulent mieux", a-t-il précisé.

"Nous avons été alertés trop tardivement". Et pour la suite ? "Le 26 septembre nous aurons une réunion des ministres de l’Agriculture à Bruxelles, et nous avons décidé avec mes collègues belge et allemand de faire une proposition commune pour se donner les moyens pour éviter que cela ne recommence, pour fluidifier la circulation des informations entre les Etats membres", a assuré Stéphane Travert. Et de conclure : "La France n’a pas perdu de temps pour mettre en place les contrôles, mais nous avons été alertés trop tardivement."