Olivier Marleix est vice-président de LR. 4:00
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Antoine Terrel , modifié à
Le numéro 2 de LR Guillaume Peltier a apporté lundi son soutien à Xavier Bertrand pour être le candidat de la droite à la présidentielle. Sur Europe 1, le vice-président du parti Olivier Marleix qualifie cette décision de "respectable". Mais il insiste sur la nécessité de donner la parole aux militants et aux adhérents. 
INTERVIEW

La course à la présidentielle à droite s'est accélérée lundi. A la veille d'un bureau politique de LR lors duquel le maire d'Antibes Jean Leonetti doit présenter ses pistes pour dégager un candidat, le numéro 2 du parti Guillaume Peltier a lui d'ores et déjà choisi son champion. Il a en effet apporté son soutien à Xavier Bertrand, et ce alors que le président des Hauts-de-France a quitté LR en 2017. Interrogé sur ce soutien d'un cadre du parti, Olivier Marleix, vice-président de LR, le qualifie de "respectable". Mais, ajoute-t-il aussitôt, cela ne clôt pas les discussions. 

La décision de Guillaume Peltier est "un choix personnel", estime Olivier Marleix.  Ce choix, ajoute-t-il, "est légitime et respectable". En revanche, "je ne crois pas que cela suffise à clore le débat et la discussion", rappelle-t-il. Mais la position de Guillaume Peltier au sein du parti ne rend-elle pas ce soutien particulièrement fort ? "Je ne compte pas les numéros chez LR", élude l'invité d'Europe 1. 

Un candidat naturel ? "Pour l'instant, ce n'est pas le cas"

"Notre parti est riche d'autres candidats potentiels, donc il faut que ce temps de choix que nous devons à nos adhérents et nos militants puisse avoir lieu", explique Olivier Marleix. Mais alors que LR se divise autour de l'opportunité d'organiser une primaire, ne serait-il pas plus simple de dégager un candidat naturel ? "Ce qui ferait qu'un candidat naturel se dégage serait que les autres candidats le reconnaissent comme tel. Pour l'instant ce n'est pas le cas", dit le député d'Eure-et-Loire. 

"Permettre au plus grand nombre de candidats de participer"

"Je n'exclus pas que Xavier Bertrand puisse être le candidat, mais ça serait forcément au terme d'un jeu collectif qui n'a pas encore eu lieu", insiste Olivier Marleix. 

Quelle forme pourrait alors prendre ce jeu collectif ? "Je souhaite que le système de départage qui sera arrêté soit un système suffisamment élargi pour permettre au plus grand nombre de nos talents de participer", dit Olivier Marleix. Avec Xavier Bertrand donc, même si ce dernier ne cesse d'assurer qu'il ne participera à aucune primaire ? "Je n'imagine pas qu'il puisse rester en dehors de cette logique", veut croire le vice-président de LR.