Marlène Schiappa dans le Grand rendez-vous. 5:40
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Baptiste Denis , modifié à
Invitée du Grand rendez-vous, dimanche matin sur Europe 1, Marlène Schiappa, ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, chargée de la Citoyenneté, a annoncé lancer une grande consultation dès la semaine prochaine afin de finaliser le projet de la loi sur le séparatisme en France.  
INTERVIEW

La ministre déléguée à la Citoyenneté Marlène Schiappa présentera cet automne avec Gérald Darmanin le projet de loi anti-séparatismes. Interrogée dans le Grand rendez-vous ce dimanche au micro d'Europe 1, elle a affirmé lancer une grande consultation "dès la semaine prochaine et jusqu'à la fin de l'année" avec "les différentes parties prenantes" afin d'ajuster ce projet de loi.

Des consultations déclinées

Cette consultation sera déclinée dans le temps "thème par thème". Marlène Schiappa recevra à la fois "les représentants des cultes, mais également les élus locaux, les parlementaires, les experts avec qui nous travaillions déjà sur les questions de la radicalisation". Un projet de loi lancé par ses prédécesseurs Christophe Castaner et Laurent Nuñez, qu'elle annonce avoir repris en collaboration avec Gérald Darmamnin y ajoutant ses "sensibilités propre" et en répondant à des questions dans "l'urgence du moment".

Lutter contre un combat culturel

"Beaucoup de choses ont été dites dans la presse et nous voulons lever tous les malentendus et les mauvaises interprétations", a développé Marlène Schiappa rappelant que ce projet de loi engloberait les questions d'islamisme radical, de "dérives sectaires" mais aussi de "suprémacisme blanc". "Ce sont tous des groupuscules radicaux extrémistes qui veulent s'organiser contre la République. Il y a un combat culturel, une infiltration de ces thèses séparatistes, contre lesquelles nous voulons lutter", a ajouté l'ancienne secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. 

Enfin, elle a aussi annoncé vouloir créer "un contrat d'engagement" sur les valeurs de la République et de la laïcité avec "un droit d'opposition du ministère de l'Intérieur", pour ceux qui ne le respecterait pas.