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Eurosport.fr , modifié à
Sébastien Chenu (RN) était au micro d'Europe 1 dimanche pour donner les grandes lignes de son parti pour les élections municipales de mars 2020. Il était en direct de Fréjus, où Marine Le Pen est venue mobiliser les militants. 
INTERVIEW

Marine Le Pen, venue mobiliser ses militants à Fréjus (Var) en vue des municipales de mars prochain, a vanté le "socle solide" de son parti face à la société de "l'insécurité" proposée selon elle par Emmanuel Macron, les yeux déjà tournés vers la présidentielle 2022. Sébastien Chenu (Rassemblement nationale), était lui aussi sur place et a répondu aux questions d'Europe 1.

"Marine Le Pen l’a expliqué, ces rendez-vous électoraux, nous ne les redoutons pas, nous les attendons. L’élection présidentielle, c’est l’étape finale. C’est la concrétisation d’un parcours de 5 années. Dans ce parcours, il y a les élections municipales, que nous allons affronter au mois de mars prochain mais c’est vrai que la finalité de ce travail de redressement de notre pays, c’est l’élection présidentielle. Marche après marche, étape après étape, il nous faut conquérir les Français et surtout leur expliquer le bon sens et la pertinence de nos choix politiques. Ce sera le cas lors des élections municipales, notre programme s’applique également à l’échelle locale".

"Nous souhaitons revisiter de fond en comble notre modèle démocratique"

Le Rassemblement national (RN) a toujours eu du mal à mobiliser ses électeurs lors des élections municipales. Pour Sébastien Chenu, la tendance pourrait s'inverser : "L’histoire du RN aujourd’hui s’écrit différemment. Hier effectivement il était peut-être compliqué d’avoir des élus. Aujourd’hui, nous sommes en capacité de conquérir des villes. Il y a tout de même une différence fondamentale. Là où il était compliqué de présenter des listes, aujourd’hui nous pouvons conquérir des villes. Nous sommes un parti de rassemblement, nous considérons qu’il faut unir les Français, qu’ils viennent de droite, qu’ils viennent de gauche ou qu’ils se soient réfugiés depuis longtemps dans l’abstention".

Il détaille également la stratégie de son parti en réponse à la crise des gilets jaunes : "Nous avons expliqué, évoqué et construit un programme politique dans lequel nous avons fait des propositions en matière de démocratie locale, du référendum d’initiative locale au référendum d’initiative citoyenne en passant par la proportionnelle. Nous souhaitons revisiter de fond en comble notre modèle démocratique pour l’adapter, pour qu’il soit plus juste".