Salut nazi à l'Assemblée : les députés RN vont déposer plainte pour diffamation

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Les députés Rn vont porter plainte contre Rémy Rebeyrotte. © CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP
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avec AFP
Les députés RN vont déposer plainte pour diffamation, après le salut nazi fait dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale le 12 juillet par Rémy Rebeyrotte de Renaissance, à l'attention d'un des leurs. La cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a fait cette annonce lors de la conférence des présidents de l'Assemblée dans la matinée.

Les députés RN vont déposer plainte pour diffamation, après le salut nazi fait dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale le 12 juillet par Rémy Rebeyrotte (LREM) à l'attention d'un des leurs, a appris l'AFP mardi auprès du groupe d'extrême droite. La cheffe de file des députés RN, Marine Le Pen, a fait cette annonce lors de la conférence des présidents de l'Assemblée dans la matinée.

Le député a reçu un rappel à l'ordre

La semaine dernière, elle avait réclamé une sanction par l'Assemblée du député macroniste. Lors d'un vote sur le projet de loi sanitaire, où la majorité a été battue, "un grand gaillard du RN s'est levé en faisant le salut nazi" à l'arrière des travées, avait assuré Rémy Rebeyrotte à l'AFP. Le parlementaire de Saône-et-Loire avait alors mimé le geste en lui disant qu'"il ne faut pas faire ça". Il n'a pas été retrouvé de preuve visuelle d'un tel salut nazi par un député RN.

Rémy Rebeyrotte a reçu lundi un rappel à l'ordre par la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet (LREM). Il s'agit du premier niveau de sanction prévu au sein de l'institution, ce qui a été dénoncé par plusieurs élus RN qui l'ont jugé insuffisant.

Aurore Bergé lui a demandé "des excuses publiques inconditionnelles"

Le simple rappel à l'ordre est la seule sanction que Yaël Braun-Pivet pouvait prononcer sans l'avis du bureau de l'Assemblée, sorte de conseil d'administration. La direction du groupe LREM a également entendu lundi Rémy Rebeyrotte, et sa présidente Aurore Bergé lui a demandé "des excuses publiques inconditionnelles".