Rentrée morose pour Les Républicains

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Jean-Rémi Baudot, édité par R.D.

A La Baule, les militants et républicains vont se réunir ce week-end pour lancer la reconquête après le score calamiteux de la concurrence. Mais les tiraillements internes et la concurrence externe vont plomber l’ambiance.

On ne peut pas dire que la droite française va afficher une grande image d’unité ce week-end. Alors que la traditionnelle université de rentrée des Républicains a lieu à La Baule, Valérie Pécresse, qui a  calqué la porte du parti début juin, réunit elle aussi ses troupes à Brive, en Corrèze. Une vingtaine de parlementaires LR y sont attendus.

Pas de quoi réchauffer une atmosphère déjà lourde chez Les Républicains, après la claque reçue aux européennes (8,48% pour François-Xavier Bellamy), et le départ consécutif du très controversé Laurent Wauquiez de la présidence. En outre, la campagne interne pour la direction du parti ne mobilise pas vraiment. Christian Jacob, ultra favori, refuse de débattre avec ses concurrents Guillaume Larrivé et Julien Aubert. Les trois hommes seront de la partie en Loire-Atlantique.

Larcher tente de maintenir l'unité

Une personnalité, tout de même, tente pourtant de maintenir l’unité à droite : Gérard Larcher. Le président du Sénat sera samedi matin à la Baule, où il s’exprimera après avoir écouté les 3 prétendants. Mais il sera aussi avec Valérie Pecresse à travers un message vidéo. Selon les informations d’Europe 1, il y appellera à l’unité et à la reconstruction de la droite.

Un don d’ubiquité qui fait grincer des dents. "La grande qualité de Gérard Larcher, c’est qu’il s’entend avec tout le monde", glisse, perfide, un cadre LR.