Le candidat dévoilera avant la Présidentielle le nom de ses ministres potentiels. 1:12
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Aurélie Herbemont avec C.O.
Après sa victoire, dimanche, à la primaire de la droite et du centre, François Fillon va devoir notamment muscler son équipe de campagne.

Plusieurs chantiers attendent François Fillon. Aussitôt désigné candidat des Républicains, après une primaire remportée haut la main face à Alain Juppé, l'ancien Premier ministre de Nicolas Sarkozy va devoir s'atteler à plusieurs tâches. Voici les quatre premières. 

Chantier n° 1 : placer ses pions. La première est de rassembler son parti tout en plaçant ses lieutenants à des postes clés, jusque-là occupés par des sarkozistes. Aujourd'hui, Laurent Wauquiez est président par intérim des Républicains, Frédéric Péchenard est directeur général et Christian Estrosi est patron de la puissante commission d'investiture. Beaucoup dans son entourage plaident ainsi pour l'éviction de Laurent Wauquiez. Même si la manœuvre semble risquée selon une élue, Laurent Wauquiez étant populaire chez les militants.

Chantier n° 2 : muscler son équipe de campagne. Son équipe de campagne est sous-dimensionnée pour une présidentielle. Patrick Stefanini, son directeur de campagne, va évidemment rester en place. C'est l'artisan de la victoire qui avait également amené Jacques Chirac à l'Elysée en 1995. Mais, rassemblement oblige, il y aura des renforts, de sarkozistes et de juppéistes.

Chantier n° 3 : déménager. Même problème pour ses locaux de campagne situés dans le VIIe arrondissement de Paris, trop petits. François Fillon devra en trouver d'autres dans les semaines qui viennent.

Chantier n° 4 : faire sa liste de ministres. Aussi, le candidat l'a promis. Il dévoilera avant la présidentielle le nom de ses ministres potentiels. Parmi eux, des politiques mais aussi des personnes de la société civile. Et notamment une personne dont le nom revient en boucle : Henri de Castries, l'ancien président d'Axa.