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Alexis Delafontaine, édité par Laura Laplaud , modifié à
Alors que plus de 1.500 élus locaux ont appelé, dans une tribune publiée dans "Le Journal du dimanche", à une candidature unique à gauche, par le biais d'une primaire, pour l'élection présidentielle, Jean-Luc Mélenchon ne se dérobe pas et reste sur ses positions, convaincu que les jeux d'alliance ne rapporteront pas de voix.

La gauche réussira-t-elle à s'unir ? Dans une tribune, publiée dans Le Journal du dimanche, plus de 1.500 élus appellent à l'union de la gauche. Une tribune notamment signée par les soutiens de la candidate du Parti socialiste, Anne Hidalgo, comme Martine Aubry. Dans cette potentielle union, une figure centrale : Jean-Luc Mélenchon, bien déterminé à faire cavalier seul jusqu'au bout de la campagne présidentielle.

"Nous serons au second tour"

Le leader de La France Insoumise est le plus hostile aux discussions pour une candidature commune. Sur ce sujet, on peut dire que Jean-Luc Mélenchon a totalement changé de vision par rapport à celle de 2017. Il est aujourd’hui convaincu que les jeux d’alliance ne rapportent pas de voix et souhaite plutôt une union par la base militante et associative. C'est d'ailleurs ce qu’il a concrétisé en formant le parlement de l’union populaire, composé de citoyens, d'artistes ou de militants.

Selon Jean-Luc Mélenchon la division politique n’est pas un problème puisqu'il soutient que la gauche a toujours gagné en étant divisée. En 2012, il était lui-même candidat contre François Hollande. 

Alors qu'il oscille entre 10 et 13% d'intentions de vote dans les sondages, il est certain d'une chose : "C’est un trou de souris, mais nous serons au second tour." Son analyse est simple, il estime que les électeurs de gauche voteront utile au dernier moment et donc pour lui, comme ce fut le cas en 2017. Ainsi, il espère réaliser le même score de 19,5 %, ce qui serait suffisant en 2022 pour le qualifier au second tour.