Jean-Luc Mélenchon 1:26
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Alexis De la Fontaine, édité par Solène Leroux , modifié à
Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise, était avec ses militants à La Défense aujourd'hui. Il a présenté son parlement de l'union populaire, une maison commune destinée à abriter des personnalités de gauche au-delà de sa propre famille politique. Avec un objectif affiché : le second tour de la présidentielle.

C'est une véritable démonstration de force qui a eu lieu à La Défense cet après-midi. Plus de 4.000 personnes sont venues soutenir Jean-Luc Mélenchon, qui a présenté les 200 parlementaires de son mouvement, dont Jean-Marc Schiappa, historien et père de la ministre Marlène Schiappa, mais aussi Aurélie Trouvé, porte-parole d'Attac. Bref, un mélange de politique et de la société civile pour pallier l'impossible union de la gauche pour l'élection présidentielle de 2022. Mélenchon rêve d'une union de la base partisane. 

Des attaques contre ses opposants

Ensuite, le tribun de gauche s'est attaqué à ses opposants politiques, accusant Emmanuel Macron d'avoir enrichi les riches, détruit l'hôpital et les écoles, mais aussi de ne pas respecter la démocratie. Éric Zemmour, lui aussi, en prend pour son grade. "Nous venons le dire non, la France n'est pas l'extrême droite", a-t-il asséné. Le leader des Insoumis tape aussi très longtemps sur Valérie Pécresse et avait un message pour elle : "Quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été pêché, alors Mme Pécresse, on saura que l'argent ne se mange pas."

L'économie, c'est l'argument clé du projet de Jean-Luc Mélenchon. C'était cet après-midi tout un symbole, au milieu du plus grand quartier d'affaires d'Europe. Il a prévenu le capitalisme international : "Si nous faisons rompre la chaîne du capitalisme en France, elle cédera partout dans le monde."