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Jacques Serais, édité par Juline Garnier
Emmanuel Macron, tout comme Marine Le Pen ont fait mieux qu'en 2017. Dimanche soir, les macronistes ont célébré la qualification de leur champion Porte de Versailles à Paris, QG désigné de la soirée électorale. Les militants en marche étaient heureux, mais un brin méfiants.
REPORTAGE

Il y aura donc un match retour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Le chef de l'État est arrivé en tête du premier tour de l'élection présidentielle avec 27,6% des voix. La candidate du Rassemblement national obtient elle 23,4% des suffrages.

Au QG du président-candidat, à l'annonce des résultats, ses soutiens exultent. Des militants heureux, mais surtout rassurés, à l'image de Thibault, Pauline et Danny. "Je m'estimais content si on était à 25% ce soir, donc je suis plutôt ravi", lance le premier militant. "On pensait que l'écart serait plus serré. Je suis fier d'Emmanuel Macron", complète la deuxième.

Une bonne dynamique pour le second tour

"On a réussi à avoir un écart plutôt sympathique avec Marine, donc je pense qu'on est sur une certaine dynamique. C'est de bon augure pour le second tour", détaille Danny, militant LREM présent au QG.

 

Le second tour est dans tous les esprits, mais Véronique, drapeau tricolore à la main, refuse de crier victoire. "Non ce n'est jamais gagné. Il faut rester prudent." Tout comme Marc-Olivier, qui se dit méfiant de la tournure que pourrait prendre cet entre-deux-tours. "Il y aura du travail sur les deux prochaines semaines parce qu'il y a quand même une Marine Le Pen qui est relativement forte et un Zemmour qui est aussi relativement fort. Rien n'est gagné", analyse-t-il.

Rassembler pour gagner des voix

"Rien n'est gagné", une formule répétée dimanche soir par Emmanuel Macron, le président-candidat. Il sait qu'il va devoir mettre les bouchées doubles pour aller chercher la majorité des voix.

Dès ce lundi matin, il se rendra à Denain, dans le Nord, une ville où il n'a récolté que 14% des voix, quand Marine Le Pen en a reçu 41% et Jean-Luc Mélenchon 28%. Un meeting en terres hostiles, comme si la campagne débutait véritablement maintenant pour Emmanuel Macron.