Présidentielle : appel «à la plus grande prudence» après un «faux sondage»

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Un "faux sondage" plaçait Éric Zemmour au second tour de la présidentielle (Illustration). © Adrien Fillon / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
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avec AFP
La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale et la Commission des sondages ont appelé vendredi les électeurs à la plus "grande prudence" après la diffusion de messages par SMS plaçant Eric Zemmour au second tour. Les deux commissions ont demandé aux "médias, plateformes et réseaux sociaux et les particuliers à ne pas relayer" ces messages.

La Commission nationale de contrôle de la campagne électorale et la Commission des sondages ont appelé vendredi les électeurs à la plus "grande prudence" après la diffusion de messages par SMS plaçant Eric Zemmour au second tour de la présidentielle. Dans un communiqué commun, les deux commissions "appellent à la plus grande prudence sur les messages qui pourraient circuler en relation avec des résultats se référant à des 'sondages' mais qui ne constituent pas des sondages et ne peuvent donc se prévaloir de ce terme".

Un faux sondage envoyé par SMS à de nombreuses personnes

Elles ont également demandé aux "médias, plateformes et réseaux sociaux et les particuliers à ne pas relayer" ces messages "qui peuvent constituer une information trompeuse". Juste avant la fin officielle de la campagne électorale à minuit, ce "faux sondage", qui envoie Éric Zemmour au second tour, a été diffusé par SMS à de nombreuses personnes. Certains partisans du polémiste d'extrême droite l'ont aussi relayé sur les réseaux sociaux. La candidate LR Valérie Pécresse a immédiatement saisi la Commission des sondages et accusé nommément Eric Zemmour de "diffuser actuellement illégalement par SMS un faux sondage".

"Ce SMS, non-sollicité par ses destinataires et contrevenant à toutes les réglementations relatives à la protection des données personnelles n'est d'ailleurs même pas signé par son auteur, faisant croire à une diffusion spontanée voire informative", explique-t-elle dans un communiqué. "Par ailleurs, cette communication s'inscrit en totale violation de la loi du 19 juillet 1977 relative à la publication et à la diffusion de certains sondages d'opinion", ajoute-t-elle. "En effet, elle ne comporte pas les indications pourtant obligatoires, telles que le nom de l'organisme et du commanditaire, le nombre de personnes interrogées, la date de sa réalisation ou encore les questions posées", déplore Valérie Pécresse.