Eric Ciotti 1:30
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Alexandre Chauveau
Éric Ciotti a fait sa rentrée politique au cours d'un vaste rassemblement organisé à Levens, dans l’arrière-pays niçois. Le candidat à la présidence du parti Les Républicains a notamment promis de défendre une feuille de route "fidèle et sans ambiguïté".

Dévoilant son slogan de campagne "la droite au cœur", le candidat à la présidence de LR, Éric Ciotti a fait sa rentrée politique samedi soir devant 4.000 personnes dans son fief des Alpes-Maritimes. Son entrée sur scène résume l’envergure prise par Éric Ciotti en à peine un an. 2.000 personnes s'étaient rassemblées l’an dernier, le double hier soir, favorables au traitement de choc prôné par le docteur Ciotti pour Les Républicains.

Un "projet de rupture"

"Pour un malade en réanimation, certains prônaient de l’homéopathie, et bien moi je propose une thérapie de choc, il faut redresser notre famille politique, en prônant un vrai projet de rupture", déclare Eric Ciotti. Ce dernier joue à domicile devant les élus et soutiens de sa région. Comme une réponse aux critiques qui le disent incapable de rassembler. "Ce qu’on a fait dans les Alpes-Maritimes, une union qui nous a permis d‘apporter cinq députés sur neuf à l’Assemblée, ce qui fait que si les Alpes-Maritimes étaient la France, nous aurions une majorité absolue, et bien je veux le transposer à notre famille politique et à la France", poursuit-il. 

"Il faut que nos militants reviennent"

En course pour la présidence de LR, le Niçois veut déjouer les pronostics. Il compte pour cela sur sa fédération des Alpes-Maritimes, la deuxième plus puissante des Républicains, mais lance un appel à tous les électeurs.

"Le résultat à l’élection présidentielle a déçu beaucoup de nos militants, il faut qu’ils reviennent, il faut que d’autres y adhèrent, si vraiment on veut bâtir un parti de droite, il faut qu’ils se saisissent de cette chance, il faut qu’ils votent, d’où qu’ils viennent", assure Ciotti. Un clin d’œil entre autres, à ceux qui ont privilégié Éric Zemmour à Valérie Pécresse en avril dernier. Et, preuve de l’importance du nombre de cartes pour ce scrutin, le petit papier glissé samedi soir sous chaque assiette : un bulletin d’adhésion aux Républicains.