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Sur Europe 1, Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite, s’est dit totalement opposé à la pratique référendaire.
INTERVIEW

"Le référendum, c’est demander aux citoyens de répondre selon l’air du temps. C’est le piège." Sur Europe 1, Jean-François Copé a réagi aux propos de Nicolas Sarkozy, président LR et probable futur adversaire à la primaire de la droite qui samedi s’était dit favorable à un référendum sur un nouveau traité européen. Bruno Le Maire et François Fillon, candidats à la primaire de la droite, s’étaient eux aussi prononcés pour le recours au référendum pour adopter un nouveau traité, après le vote du Royaume-Uni pour une sortie de l'Union européenne.

La légitimité, "la Présidentielle". "C’est à celui qui proposera le plus de référendums. Il faut tirer les leçons de ce qu’on est en train de vivre. Les référendums, nous les perdons tout le temps. Car pour les électeurs en démocratie, la légitimité du suffrage universel, ce n’est pas le référendum, c’est l’élection du chef d’état."

"Gouverner par ordonnance". "Mes amis qui aujourd’hui au sein de notre famille politique proposent un projet pour la Présidentielle qui se fait avec des référendums font une énorme erreur. Je m’y opposerai avec la plus grande force". Pour le député-maire de Meaux, la solution "est le gouvernement par ordonnance". Il propose ainsi "de rendre applicable en 40 jours, 15 décisions qui permettent de libérer le pays".

"La ligne politique que je défend consiste à dire : on rétablit le commandement. On se concentre sur trois piliers : le rétablissement de la sécurité, la lutte contre le communautarisme islamiste et la libéralisation économique". En bref, une "droite décomplexée" comme il aime la qualifier, taclant au passage "la droite tiède" de François Fillon et Hervé Morin.