Gabriel Attal défend l'action du gouvernement pour les pêcheurs. 2:55
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Dans le Grand rendez-vous Europe 1/Les Echos/CNews, Gabriel Attal a regretté l'attitude du Royaume-Uni concernant la pêche post-Brexit. "On continue les négociations dans un cercle européen pour faire appliquer l'accord", assure-t-il. Et de prévenir : "L'Europe ne se laissera pas pas faire". 
INTERVIEW

Cette annonce sonne-t-elle comme un aveu d'échec ? Depuis les déclarations de la ministre de la Mer Annick Girardin, qui avait évoqué jeudi un plan d'indemnisation pour les pêcheurs qui perdraient leurs licences pour les eaux britanniques, le gouvernement est à la fois critiqué par les pêcheurs et l'opposition, qui pointent "un renoncement". Interrogé sur ce sujet, et alors que Paris peine toujours à obtenir des droits de pêche, notamment auprès des autorités de l'île de Jersey, le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal a préféré insister sur la mobilisation de l'exécutif. 

"Cela fait un an qu'on se bat sur ce sujet", insiste l'invité d'Europe 1. Depuis, "on a pu obtenir un certain nombre de progrès, puisque le nombre de licences qui n'étaient pas accordées a diminué, même si trop lentement de notre point de vue". 

"On continue les négociations dans un cercle européen pour faire appliquer l'accord", poursuit Gabriel Attal. Et "si cette situation devait durer encore un peu, évidemment qu'il faut accompagner et indemniser les pêcheurs". Et de saluer des pêcheurs "extrêmement patients et résilients". 

"Le problème n'est pas l'accord"

"Tant que les négociations durent et qu'on ne peut pas accorder l'ensemble des licences qui sont dues à nos pêcheurs, évidemment qu'il faut les accompagner", martèle Gabriel Attal, regrettant que les Britanniques ne respectent pas l'accord de pêche post-Brexit. "Le problème n'est pas l'accord, mais le fait que les Britanniques ne le respectent pas", s'agace-t-il. 

Pour Gabriel Attal, "le fait qu'ils refusent de respecter les mesures d'un accord qu'ils ont signé avec l'Europe prouve qu'ils ne connaissent pas l'accord, et qu'ils ne connaissent pas l'Europe". "Car l'Europe ne se laissera pas faire", conclut le porte-parole du gouvernement.