Patrick Menucci est le député PS des Bouches-du-Rhône.
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Au lendemain du second tour des régionales, le député PS des Bouches-du-Rhône a affirmé son soutien à la politique menée par le gouvernement.
INTERVIEW

Après son retrait au second tour des régionales en région Paca, le Parti n’aura aucun représentant au conseil régional et le député PS des Bouches-du-Rhône Patrick Mennucci le sait. Comme la plupart des élus et des responsables socialistes, il a salué lundi dans Europe Midi, les électeurs de gauche qui ont voté contre leurs convictions pour empêcher la victoire du Front national.

Être à la hauteur de l'enjeu. "Il y a des moments où je crois qu’il faut savoir s’élever au niveau de l’enjeu, a-t-il affirmé. Pour nous, ce qui était déterminant, c’était d’empêcher Mme Maréchal-Le Pen, qui est la représentante d’un parti xénophobe et extrémiste, de prendre la présidence de notre région". Avant d’évoquer le nouveau président Les Républicains de la région, Christian Estrosi, qui a remercié dimanche les citoyens socialistes ayant voté pour lui : "je pense qu’il ne pourra pas faire de la politique en faisant fi du fait que des dizaines de milliers d’électeurs de gauche ont voté pour lui".

Pas de doute sur Bartolone. Interrogé sur Claude Bartolone, qui a remis en jeu son mandat de président de l’Assemblée nationale après sa défaite en Ile-de-France, il a trouvé "l’idée de faire de Claude Bartolone le responsable de la situation [...] un peu absurde" et ne "comprend pas" pourquoi ce dernier a remis en jeu son mandat. Selon lui, il n’est question de ne pas réélire celui qui est "un excellent président de l’Assemblée nationale".

Se concentrer sur le projet du gouvernement. A l’image de François Hollande et du premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis, Patrick Mennucci explique vouloir se concentrer sur l’action du gouvernement : l’important pour lui désormais, c’est "la ligne politique". "Est-ce que nous allons réussir à moderniser ce pays, est-ce que le président et le Premier ministre vont réussir à se faire comprendre", a-t-il expliqué. Avant de conclure : "je pense que pendant des années, pendant nos congrès, nous avons été beaucoup trop avec des slogans et que aujourd’hui nous menons une politique. Cette politique est bonne, c’est la seule politique qui peut sortir notre pays de la situation où il est. Je pense que c’est ça, le travail que nous devons faire".