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Yanis Darras , modifié à
L'ancien ministre et actuel maire de Meaux Jean-François Copé était l'invité de La Grande interview Europe 1-CNews ce jeudi. Au micro de Sonia Mabrouk, il est revenu sur la nomination de Gabriel Attal à Matignon. Une arrivée saluée par Jean-François Copé, qui juge que la présence d'Élisabeth Borne comme première ministre "était une erreur de casting". 

Il devient le plus jeune Premier ministre de la Ve République. Cette semaine, Gabriel Attal, jusqu'à présent ministre de l'Éducation nationale, a pris la tête de Matignon, succédant à Elisabeth Borne. L'ancienne cheffe du gouvernement a présenté sa démission au chef de l'État, après près d'un an et demi à la tête du gouvernement. 

Invité ce jeudi de La Grande interview Europe 1-CNews, le maire de Meaux Jean-François Copé salue l'arrivée de Gabriel Attal à la tête du gouvernement. "Élisabeth Borne était une erreur de casting majeure", juge-t-il au micro de Sonia Mabrouk. "On ne nomme pas une première ministre de gauche dans un moment où la France attend une politique de droite. (...) Il y a des moments dans l'histoire de France où il fallait probablement des réformes de gauche. Mais aujourd'hui, les grandes attentes, c'est le rétablissement de l'ordre dans les finances publiques, dans la rue, dans l'école", poursuit-il. 

Appel au retour de l'ordre

Des attentes plus à droite qui seront mieux incarnées par Gabriel Attal juge l'ancien ministre de l'Intérieur. "Je pense que Gabriel Attal a commencé à gauche mais il ne l'est plus du tout aujourd'hui. Je me trompe peut-être, mais il ne l'est plus du tout alors que madame Borne, était à contre-emploi. Et en plus, je pense que pour elle, ça a dû être un cas de conscience. On lui a demandé de faire deux réformes de droite : les retraites et l'immigration, ce qui est quand même le summum de la perversité de lui imposer ça", estime Jean-François Copé. 

"Il faut un virage à droite, les circonstances l'exigent", conclut-il. "Et moi je pense que Gabriel Attal à tout compris. Je le connais bien, je vois comment il raisonne. Il a progressé. Aujourd'hui, on a avec avec Gabriel Attal quelqu'un qui a parfaitement compris que la priorité numéro un, l'attente numéro un des Français et que la priorité numéro un du pays, c'est le rétablissement de l'ordre, c'est cette idée d'autorité (...), à l'école, dans la rue, dans les comptes aussi."